Jeudi soir, au Tivoli, des élèves du lycée Durzy ont participé au premier concours de plaidoiries de l’établissement. Une sacrée expérience.On peut accuser l'Éducation nationale de bien des maux et de travers. Entre les opérations de communication, forcément positives, les statistiques de réussite, meilleures d'année en année, et un certain immobilisme, le Mammouth de Claude Allègre peut faire frémir.En revanche, l'Éducation nationale est capable de jolies choses lorsque les différents intervenants ne se mettent pas en travers du chemin (administratif). C'était le cas jeudi soir, au Tivoli de Montargis, à l'occasion du premier concours de plaidoiries du lycée Durzy.
Le rôle pivot de Géraldine
Dion-Delorme
Dix candidats (deux individuels et huit binômes, avec ou sans notes) se sont présentés sur la scène pour défendre un thème lié aux droits de l'homme. La soirée aurait pu s'annoncer sérieuse et rigide. Avec des intermèdes bien sentis (musique et hip-hop), elle a presque pris des allures de fête de fin d'année. Avant d'en arriver là, il a fallu que Géraldine Dion-Delorme, professeur d'histoire-géographie, s'investisse auprès de ses élèves, de ses collègues (dont certains ont réalisé des caricatures qui ont été projetées, hier soir) et obtienne le feu vert de sa proviseure, Patricia Bouzouina, pour être suivie dans son projet. C'est elle, d'ailleurs, qui a lancé la soirée en revenant sur les événements tragiques de Charlie Hebdo. Un jury, présidé par Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret (PS), et composé, entre autres, de Marie-Christine Diard (Amnesty International), Julia Salery (substitut du procureur de Montargis), Olivier Rougelin (avocat montargois), a tranché entre les dix prestations.
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